mercredi 15 juillet 2020

JJ - Episode 5 : Journée pique nique






Jean-José et Maggie avaient réussi à prendre quelques jours de congés. Maggie était sur le point d’accoucher, et Jean-José, très stressé, avait du mal à dormir. A tel point qu’il m’interpellait souvent. J’ai dû hausser le ton.
-        - Jean-José, va dormir, tu ne pourras pas aller au boulot demain à ce rythme-là.
-        - Mais je n’arrive pas à dormir. J’ai peur de ne pas être un bon père.
-        - Ne t’en fais pas, tu le seras.
-        - En plus, j’ai des visions.
-        - Des visions ? Comment ça ?
-        - Je vois des extraterrestres m’envahir. Je deviens fou je te dis.
-        - Jean-José, il y a VRAIMENT un extraterrestre dans ton jardin.
-        - QUOOOOOOOIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII ???????








Les tensions avec Maggie devenaient palpables. Il faut dire que la pauvre avait bien grossi et avait du mal à se déplacer. Et puis, elle squattait les toilettes.
-        - J’en ai marre !
-        - Que t’arrive-t-il Jean-José ?
-        - Ces toilettes sont toujours cassées. Maggie les utilise beaucoup trop.
-       Ce n’est pas sa faute Jean-José. Les femmes enceintes tu sais …  Et tu ferais mieux de l’aider un peu. Regarde-moi l’état de la machine à laver.
-        - Elles ont toujours été comme ça.
-        Tu tiens une perle Jean-José. Si tu divorces, je te renie.
-        - Tu ne ferais pas ça.
-        Oh que si.








Jean-José, bon prince, avait décidé d’emmener sa douce au centre-ville.
-        Tu as bien raison, Jean-José. Au moins, ça lui changera les idées, elle en a bien besoin. Cependant, évite, s’il te plait, de t’asseoir sur ce banc ?
-       -  Quoi ? Mais pourquoi ?
Prouuuuuttttttttt.
-        Voilà pourquoi.
-        - Ces sales gamins. De la racaille !
-        -  Il faut bien qu’ils s’amusent !
-        - Non, c’est de la dégradation de bien public.
-        - Je ne te savais pas si conservateur. Au fait Jean-José, où est Maggie ?
-        - Elle s’est fait une copine.
-        - Vraiment ?









Maggie était allée trouver Rosy Welhollf.
-        - Ah ma chère Maggie, je suis heureuse de trouver une partenaire d’échec. Le club d’échec est rempli d’hystérique du genre de Dilly Pidgin. Je la déteste cette vieille peau. Elle triche, et puis après elle fait ouin ouin ouin, j’ai perdu.
-       -  Je n’ai rencontré Dilly qu’une seule fois. Je suis allée lui réparer son téléviseur. Elle a une belle maison.
-        - Ah ma pauvre, si vous saviez. Elle est sous la coupe de sa mère, c’est évident.
       - La pauvre Dilly Pidgin a dû avoir les oreilles qui sifflent avec vous. Maggie, on bouge ?
-        - Est-ce qu’on est obligé de rentrer à la maison ?
-       -  Non, tu es en congé maternité, tu as quartier libre aujourd’hui.



-        

J      -  J'ai un petit creux. Maggie, ne pourrais-tu pas faire cuire des hot-dogs pour moi ?
-      -  Bien sûr mon chéri.
   - Jean-José, ta femme est enceinte, et toi, tu pourrais tout de même lever tes fesses du banc et te faire cuire tes hot-dogs toi-même.
-       - Oh, ça va dis, tu ne vas pas me faire la morale quand même.
-       Je suis là pour ça Jean-José, ne l’oublie pas.
-       - Je ne suis pas doué pour la cuisine.

-       Je sais. 







Jean José a été bien puni. Lui qui espérait éviter la carbonisation des saucisses en a été pour ses frais.
-    Maggie est à peine plus douée que toi finalement.
-  - Bah, même cramé c’est toujours des hot-dogs, et ça remplit l’estomac.
-    C’est un point de vue.
Rosy Welhollf s’est approchée.
-    - Moi aussi, ça me donne faim. Puis-je ?
Jean-José l’a regardé d’un regard noir.
-    Tu ne vas pas tous les manger Jean-José, tu peux partager.
-    - Mouais.
 - Si je voulais le faire maigrir, c’est raté.



samedi 4 juillet 2020

CD - Episode 7 : Un rayon de soleil dans un ciel tout gris





Michel Glax : Il faut absolument passer la vitesse supérieure Anne ! Nous ne gagnons pas assez d'argent !
Anne : Tu m'agaces ! Essaye aussi de faire mieux, toi et ton miraculeux système.
Michel Glax : Tu as eu une riche idée de m'introniser leur comptable ! Ces imbéciles n'y voient que du feu.
Anne : Vincent Roy me fait de la peine.
Michel Glax : Tu ne t'attaches pas au moins ?
Anne : Non, non, rassure-toi …
Michel Glax : Aujourd'hui, je leur aie détourné près de quinze mille simflouz…
Anne : La banque suit jusqu'à quand ?
Michel Glax : Elle ne devrait plus tarder à ne plus suivre …
Anne : Ils seront découragés, et revendront, pour une bouchée de pain. Et tu vas racheter, une fois de plus, pour le simflouz symbolique, et tu revendras des millions à un gogo. Bénéfice record. Et sans grain de sable là dedans, car les gens auxquels tu vends sont trop bêtes pour se préoccuper de savoir si ce truc en vaut la peine.
Michel Glax : Et oui, c'est ça … Mais tu as réussi à convaincre les plus récalcitrants grâce à tes atouts. Dis-moi, quel voyage te plairait ? Martinique ? Mexique ? Thaïlande ?
Anne : Je n'y aie pas encore réfléchi …
Michel : J'ai rendez-vous en ville. Un dernier conseil Anne : détache-toi de Vincent avant qu'il ne soit trop tard.






Bobby Sunder : Ah vous me faîtes plaisir les enfants. Je suis content de vous revoir Dear Nicolas.
Amalya Sunder : Alors, que pensez-vous de mon saumon ?
Nicolas : Il est très bon. Merci pour ce repas Amalya.
Bobby : Ah, je voulais vous féliciter Nicolas.
Nicolas : La reprise d'Enter-Tronichs s'est très bien passée, c'est vrai. Mais nous n'avons pas pris énormément de risques.
Bobby : Ah ah petit cachottier ! Il est timide ma chérie, il va falloir qu'il se décoince pour te demander en mariage.
Nicolas : Nous verrons cela Bobby.
Bobby : Je suppose que vous n'allez pas tarder à faire votre demande, étant donné les évènements.
Nicolas : Si vous parlez de mon avenir financier, il est assuré, quoi qu'il m'arrive, soyez en certain.
Bobby : Vous êtes malin, vous faites semblant de ne pas comprendre.
Nicolas (fronçant les sourcils) : J'ai peur de ne pas vous suivre, en effet.
Bobby : De toutes façons, c'est heureux de voir que mon descendant aura des parents qui s'aiment, et qui surtout, auront les moyens de l'élever dignement. Pourvu que ce soit un garçon !
Nicolas (livide): Je vous demande pardon ?
Amalya : Belinda est enceinte. Elle ne vous l'avait pas dit ?






Bobby : Je vous demande pardon Nicolas, je n'avais pas réalisé qu'elle voulait vous en faire la surprise.
Nicolas (furieux) : Je suis désolé monsieur Sunder, mais il va falloir que nous rentrions.
Belinda : Honey ….
Nicolas : On en parle à la maison Bélinda.
Bobby : Pardonnez-lui, je vous en prie. Elle vous aime tellement. Ce qui arrive est entièrement de ma faute.
Nicolas : Monsieur Sunder, ne vous mettez pas martel en tête. Nous allons avoir une très sérieuse discussion avec votre fille. Et manifestement, vous en saurez très rapidement la teneur, puisqu'elle préfère vous avertir avant moi, qui suis, tout de même, le principal concerné. Sur ce, je vous souhaite une bonne soirée. Bélinda, on y va.
Bélinda : Encore cinq minutes my love.
Nicolas (sèchement): J'ai dit tout de suite, ou tu rentres à pied. Au revoir Monsieur Sunder. Au revoir Mademoiselle Corben.
….
Bobby : J'aurais du me taire…
Amalya : Tu ne pouvais pas savoir qu'il n'était pas au courant.
Bobby : Mais j'ai mis ma princesse dans le pétrin …
Amalya : Elle aurait du lui dire, Bobby. Il ne veut pas de cet enfant. Et si tu veux mon avis, leur mariage est très compromis, et pire, je crains que ce ne soit la fin.






Belinda (en larmes) : Tu n'as rien dit de toute la soirée, dans la voiture, tu étais glacial … Honey…
Nicolas : Ne m'appelle plus jamais comme ça.
Belinda : Je suis vraiment désolée, je pensais que tu serais content….
Nicolas : J'en reviens pas. Tu m'avais dit que tu prenais la pilule.
Belinda : Je l'avais arrêté … depuis deux mois.
Nicolas : Pourquoi ? Pourquoi tu m'as fait ça ? T'as tout gâché Bélinda.
Bélinda : Je pensais … que tu m'épouserais si j'étais enceinte.
Nicolas : Tu vas avorter.
Bélinda : Je ne sais pas encore …
Nicolas : Ce n'était pas une question. Tu vas avorter.
Bélinda : Honey …
Nicolas (hurlant) : La ferme ! J'en ai marre tu vois. Marre de ta connerie, marre de cette vie, marre de tout, et de toi. Demain matin, tu fais tes valises et tu rentres chez ton père. Tu peux garder la chambre pour ce soir, je vais dormir sur le canapé.
Bélinda (secouée par les sanglots) : Nicolas, c'est ton bébé, ton enfant … Tu ne peux pas me demander de tuer cette vie qui grandit ….
Nicolas (glacial): Je m'en contrefous. Cette vie n'a pas de cerveau, elle ne réalise pas. Je ne reconnaîtrais pas cet enfant, que ce soit clair. Tu vois Bélinda, j'aurais peut être pu t'aimer, je t'avais autorisé à t'installer avec moi parce que je pensais sincèrement que l'amour pouvait venir. Mais on ne force pas les gens à aimer, et c'est totalement perdu pour toi, je ne pourrais jamais aimer une menteuse et une tricheuse. Si au moins tu avais eu l'honnêteté de me le dire… Sur ce, bonne nuit.






Nicolas : Devon ? How are you ? I need your help …
Devon: Hi Nick. Tu m'appelles bien tôt !
Nicolas : Je pars au boulot là. J'ai besoin d'un renseignement.
Devon : Je t'écoute.
Nicolas : Est-ce qu'on peut obliger sa copine à avorter ?
Devon : Tu plaisantes ou quoi ?
Nicolas : c'est très sérieux, je suis dans la merde.
Devon : Dans la loi du simstate, tu ne peux pas obliger à avorter. Mais si tu ne reconnais pas l'enfant, la mère n'a pas le droit d'exercer une pression quelconque. Elle assume.
Nicolas : Merci vieux.

* Le numéro que vous avez demandé n'est plus attribué. Le numéro que vous avez demandé n'est plus attribué …. *

* Votre correspondant n'est pas joignable actuellement. Veuillez renouveler votre appel ultérieurement… Votre correspondant n'est … *

* Ici je ne prends que les messages qui me supplient de retourner dans le bruit, la fumée, la clope, les boites de nuit, la civilisation quoi. Venez me chercher, par pitié, La Bussy est un patelin de ouf, c'est la mort ici ! Par pitié sauvez-moi ! *

Bip ….

Nicolas : Louise ? Je savais que vous étiez au bureau déjà. Pourriez vous, s'il vous plait, me trouver le plus de renseignements possibles sur un bled qui s'appelle La Bussy. 






Vincent : Bonjour !
Vanessa : Enchantée de vous rencontrer. J'aime les chevaux. Je voudrais prendre des cours, c'est possible ?
Vincent : Evidemment ! Nous sommes très heureux d'avoir enfin une cliente !
Thibault (peu enthousiaste ) : Ouai, ouai, ca fait du boulot en plus à Karyn !
Vincent : Elle se débrouille très bien ! Clémence l'assiste merveilleusement à l'écurie !
Thibault : Je sais pas comment elle fait ! Elle bosse à l'école, et ici !
Vanessa : Clémence est quelqu'un de très courageux !
Vincent : Vous la connaissez ?
Vanessa : C'est ma meilleure amie !
Olivier (entrant dans la pièce) : Les mecs je …
Vanessa : Oh bonjour !
Thibault : Aie Joli cœur est de retour !
Vanessa : Joli cœur ?
Thibault : Ouai, Monsieur Olive a le béguin pour vous, et ça fait une semaine qu'il n'en dort plus !
Olivier (furieux) : Thibault !
Vanessa : C'est vrai ?
Olivier (rouge de honte) : Et bien ….






Olivier : Je sais pas ce qui me retient de t'étriper.
Thibault : Oh, cool mec, elle l'a plutôt bien pris ! Remercie moi plutôt ! Sans moi, tu aurais encore été en train de rêver d'elle. Sans oser lui parler. Vois le coté positif des choses. Elle t'a proposé un rendez vous ! Tu lui plais, c'est bien ça !
Olivier : Je sais pas… Ca me fait peur tu sais.
Thibault : Oh t'en fais pas, tout va bien se passer.
Olivier : Je l'espère.
Thibault (sérieux): Olive …
Olivier : Oui ?
Thibault : J'ai eu un coup de fil … du banquier.
Olivier (inquiet) : De notre banquier ?
Thibault : Oui.
Olivier : Qu'est ce qu'il voulait ?
Thibault : Savoir si on comptait remettre des fonds …
Olivier : Déjà ?
Thibault : Ouai, on dépense beaucoup plus que ce qu'on avait prévu, et nos recettes sont maigres …. Bref, il faudrait qu'on remette de l'argent quoi. Vincent n'en n'a plus.
Olivier : Thibault, je peux pas. Je ne bosse plus, et mes économies sont passées dans l'achat d'une maison pour maman.
Thibault : Je peux pas non plus. (honteux) j'ai dilapidé mes économies en fait.
Olivier : Je vois. La question que je me pose, c'est comment on va faire ?
Thibault : Déposer le bilan ?
Olivier : Vincent s'en remettra pas.
Thibault (triste) : Qu'est ce qu'on a été cons …


EPISODE 6