lundi 24 septembre 2018

JJF - Episode 1 : On s'installe


Jean José s'était donc installé dans une petite maisonnette, à Twinplouc. Mais en arrivant sur place, il eut la désagréable surprise de trouver sa maison déjà occupée. Il ne savait pas quoi faire.

- Ben, c'est qui lui ?

Jean José ne brillait pas par son intelligence c'était le moins que l'on puisse dire. De fantômes, il n'avait jamais entendu parler. Il était au bord des larmes. 

Et bien Jean-José, que t'arrive-t-il ?

Y'a quelqu'un chez moi ...

Ben oui, c'est Toma Lima. Il était là avant.

Tu ne veux pas le faire partir ?

Il m'a regardé avec ses incroyables yeux de veaux, l'air de me supplier de le sortir ce gourbi.

Ben, non, là, je ne veux pas te faire sortir de là, et de toutes façons, tu n'as pas les moyens d'en sortir ! Travaille si tu veux une plus jolie maison !

Il est allé chercher du boulot. Dans le médical. C'est une manie, dans cette famille, de vouloir aider les autres ? Remarquez, pourquoi pas, ils ne pourront que se sentir plus beau en sa présence !  C'est toujours bon à prendre pour le moral ! Et quand il est revenu, fatigué et blême, un autre fantôme, Aurélien Jessaipluquoi, avait pris sa place dans son lit. C'est en faisant peine à voir qu'il s'est allongé pour une petite sieste sur le canapé. Je n'avais jamais eu autant pitié d'un de mes sims ! 





















Au bout de quelques heures, Jean-José s'est réveillé, l'estomac dans les talons. Il a beuglé comme un putois.

- J'ai faiiiimmmmmmmmmm !!!!

Aie ! Maman Foulecan n'a pas parfait votre éducation à ce que je vois !

Mais de quoi je me mêle ? Maman était juste parfaite !

Bon, et bien, pourquoi tu ne vas pas chercher dans le frigo de quoi te sustenter ?

Je sais pas cuisiner !

Nous voilà bien !

Comme il n'avait pas l'air de vouloir se bouger les fesses, je l'ai envoyé, de force, au frigo.






















Il m'a regardé, de nouveau avec ses yeux qui fendraient le cœur à une statue de pierre. Je sentais que la cuisine serait très compliquée pour lui. Il ne savait absolument pas quoi faire.































J'avais pas tort ! Sa première tentative se solda par une catastrophe ! Et le pire, c'est qu'au grand jamais, il n'aurait bougé pour éviter de brûler vif !

Jean-José ! Mais bouge de là, tu ne peux pas, tu ne DOIS pas mourir maintenant ! Ah bah ça y'est, mon histoire est terminée, Jean-José est mort !































Heureusement, béni des dieux, le bôoooooooooo pompier arriva !

Matt Shcik hein ... 

Jean-José, toujours hystérique, le regarda éteindre le feu, c'était pourtant l'heure d'aller au travail !
Puis le pompier se tourna vers moi.

- Il ne veut rien écouter, alors je m'adresse à vous. Il faudra lui dire de faire attention la prochaine fois.

Oui chef ! Mais la prochaine fois, c'est peut-être moi qui mettrais le feu à la maison hein XD. Bon, c'est pas tout ça, mais Jean-José, si tu veux sortir de cette maison, il faut que tu ailles au travail !































Un orage avait éclaté entre temps (il ne manquait vraiment que ça), et Jean-José est arrivé tout trempé (et en retard) à son travail !

Débrouille toi comme tu veux Jean-José, mais il faut que tu bosses dur. Si on pouvait avoir une maison plus sympa ...






























Bon évidemment, avec Jean-José, c'était pas gagné. J'ai comme un gros doute tout à coup, que va-t-il se passer s'il ne réussit pas à trouver chaussure à ton pied ?












Du côté de son frère, ça n'a pas l'air de s'arranger non plus ...














Vraiment pas ...





















Je ne dirais pas qu'il y a un fond de vérité, non, non, non ...















L'issue était fatale.

































Il n'y en a pas un pour rattraper l'autre ... 




















Les jours se suivent ... Bon sang, mais comment je vais faire !!!













On fait parfois de drôle de rencontre ... 















C'est pas comme ça que tu vas y arriver mon gros grand !




















Pour lui remonter (un peu) le moral, je décide de l'inscrire sur meetsims, le site de rencontre en ligne. Et, surprise XD ! 

EPISODE 2

INTRODUCTION

samedi 22 septembre 2018

CD : Episode 3 - Ce qu'il est ...



Nicolas: Alors ? Ca te plait ?
Belinda : Oh, Honey, cet endroit est absolument cute !
Nicolas: Content qu'il te plaise !
Belinda: Nous devrons l'aménager de façon absolument perfect ! Que dirais tu d'engager un décorateur d'intérieur ? Peter en connait un absolument wonderful !
Nicolas: Je te laisse choisir la déco Bel ...
Belinda: Oh thank you, y're so nice with me ...
Nicolas: Bon, faut que j'aille me changer.
Belinda: Why ? You have promise ...
Nicolas: I know. Mais ce n'est que partie remise. Je dois partir, j'ai le conseil d'administration de la boîte à 14h.
Belinda : That's Ok. Mais reviens vite, ou je risque d'être jealous, trésor ....
Nicolas: A plus tard.




Louise: Ah Monsieur Roux, vous voilà ! Messieurs Thornton et Perigon vous attendent dans la salle de conseil.
Nicolas: Merci Louise. Vous avez des messages pour moi ?
Louise: Belinda Sunder a appelé trois fois en dix minutes.
Nicolas: Belinda ? Je suis désolé qu'elle vous aie dérangé Louise.
Louise: Manifestement, elle n'a pas beaucoup de savoir vivre.
Nicolas: Je sais que vous ne l'aimez pas beaucoup Louise.
Louise: Je pense que vous méritez mieux Monsieur Roux, c'est tout.
Nicolas: Et que voulait elle ?
Louise: Vous dire qu'elle vous aimait.
Nicolas: C'est tout.
Louise : Monsieur Roux, pourquoi vous ne lui dites pas que vous l'aimez ?
Nicolas: Ca ne vous regarde pas ça, Louise.
Louise: Vous pourriez me faire une confidence, à moi, qui supporte votre mauvais caractère.
Nicolas: Vous voulez être renvoyée ?
Louise: Certes non.
Nicolas : Alors n'en parlez plus, s'il vous plait, Louise.




Nicolas : Mesdames, Messieurs, bonjour ...
Steven Thornton : Ah ! Voilà notre requin ! Anna, laissez moi vous présenter notre directeur financier, Nicolas Roux.
Anna: Enchantée.
Nicolas : De même.
Henri Perigon : Nicolas, je voulais commencer la séance par vous adresser une mention spéciale.
Nicolas: Je n'ai rien fait de spécial.
Henri Perigon : Oh que si, vous êtes arrivé depuis un peu plus d'un an, et vous avez fait économiser plus d'un demi million de dollar à notre entreprise. Je pense que vous pourrez prendre quelques vacances, vous et votre dame.
Nicolas: J'aime travailler Monsieur Perigon, les vacances, on verra plus tard.
Henri Perigon : Quoi qu'il en soit, j'ai d'ors et déjà décidé de vous accorder une conséquente augmentation. Histoire que vous remboursiez votre prêt pour votre loft au plus vite.




Nicolas: Donc, si on augmente notre budget Management, et notre budget publicité, notre bénéfice devrait faire un bon de 25% l'année prochaine.
Anna White: Devrait ?
Nicolas: Oui. Parce que pour le moment, nous n'avons donc pas encore décidé d'augmenter ce budget. J'emploie donc le conditionnel, dans l'expectative d'une réponse.
Anna: Vous n'avez pas peur que la conjoncture économique faiblisse ?
Nicolas: Deux des principaux pays producteurs de pétrole sont dans une situation politique instable et critique. Il y a très peu de chances que la situation se dégrade encore plus, ils sont au bord de la guerre civile actuellement. Cette situation ne va pas influer sur l'économie mondiale. En analysant les indicateurs de croissance, on s’aperçoit que tous les signaux sont au vert, que le taux de change simflouz - dollar joue en notre faveur, et donc, on peut attendre une croissance très forte de l'entreprise. Bien entendu, l'accroissement de notre bénéfice ne peut se faire sans une délocalisation, et une réduction drastique des coûts.
Anna: Seriez vous prêt à annoncer cette merveilleuse nouvelle aux syndicats ?
Nicolas: Bien entendu.




Anna White : Il est très bon votre poulain Monsieur Thornton ...
Steven Thornton : Vous comprenez pourquoi je l'ai débauché à prix d'or de chez Stern et Saunder ?
Anna White : Oh que oui ! Et en plus d'être bon, il est beau garçon ...
Steven Thornton (riant): Il arrive à faire tomber comme des mouches toutes les filles ! Même les plus dures comme vous !
.....
Nadia: Félicitation Nicolas, excellent, comme d'habitude.
Nicolas: Merci Nadia.
Nadia: Tu fais quoi ce soir ? Tu retournes avec ton américaine ?
Nicolas: Il faut bien ...
Nadia : On dirait que c'est une corvée ! Alors que tu vas emménager avec elle ! Pourquoi tu le fais si tu ne l'aimes pas ?
Nicolas: Pose pas cette question Nadia, s'il te plait ...




Belinda : Honey, j'ai fait venir le décorateur de Peter cet après midi ! Il m'a tout installé !
Nicolas: C'est ... blanc.
Belinda: Yes, that's my favourite colour.
Nicolas: C'est bien, ça me va t'en fais pas.
Belinda: Tu en as mis du temps darling ... J'en ai marre que tu fasses des heures sup au boulot !
Nicolas: Bel, si tu veux vivre dans l’opulence comme tu le fais aujourd'hui, vaut mieux que je bosse dur.
Belinda: Honey, j'ai vu tes comptes. Tu as largement de quoi être rentier.
Nicolas: Comment ça tu as vu mes comptes ?
Belinda: Daddy m'a donné tes relevés.
Nicolas: Je n'apprécie pas du tout Bel. Ne t'avises pas de refaire ça. Jamais.
Belinda: Oh, I'm so sorry Nick, I promise, je referais pas ça. Jamais.
Nicolas: T'as intérêt.
Belinda: Honey ?
Nicolas: Oui ?
Belinda: Je t'aime.




Belinda : Honey ?
Nicolas: Quoi encore ?
Belinda: Pourquoi tu me réponds jamais quand je te dis I love you ?
Nicolas: Me casse pas les pieds avec ça. Je t'ai dit que je te le dirais quand je serais prêt.
Belinda: Ca va faire 4 mois nous deux, et t'es pas prêt !
Nicolas: Rappelle moi quel age tu as ?
Belinda: Honey, you know it. I'm 29.
Nicolas: Et moi, j'ai 34. Et j'ai surtout pas envie me prendre la tête avec ca.
Belinda: Heureusement que le mariage, c'est question d’intérêt. Daddy a demandé quand tu comptais me demander en mariage.
Nicolas: Je croyais que le mariage, c'était une histoire de sentiments.
Belinda: Honey, ça fait bien longtemps que tu n'as plus de sentiments ... Tu peux virer 200 personnes dans ta boîte sans que ça ne te fasse ni chaud ni froid.
Nicolas: Et t'es amoureuse d'un type comme moi ?
Belinda: Yes !
Nicolas: Mon père a grandi dans une cité de Seine Saint Sims. Ma mère a grandi dans un château de Sessac. Ils n'étaient pas du même monde, mais ils se sont rencontrés, se sont aimés, et ils s'aiment toujours comme au premier jour.
Belinda: Tu as de la chance. Mes parents sont divorcés.
Nicolas: J'ai toujours rêvé de finir comme eux. Mais t'as raison, mon métier m'a fait oublier d'être un mec bien. Les mecs, je sais pas ce que vous faites en ce moment, mais je donnerais tout pour revenir vingt ans en arrière ..


EPISODE 4 

EPISODE 2

jeudi 13 septembre 2018

RT - Episode 3 : La chose la plus précieuse au monde


C'est la routine ici à Daisy City. Je vais au boulot, je rentre, je mange, je dors. Je vais au boulot, je rentre, je mange, je dors. Je commence à m'habituer à l'existence sans entrain que je vis ici. Je travaille mes compétences pour grimper dans la hiérarchie, mais je commence à comprendre que ce sera dur, très dur. J'ai gagné difficilement de l'expérience, et j'ai fini par sortir de la cage de cobaye pour être assistant de laboratoire. Mes collègues de boulot me regardent bizarrement. Ils ne me donnent que les tubes à essais à nettoyer, c'est vite fait, et ça ne mange pas de pain. Aussi, à la pause de midi, j'en profite pour regarder leurs cahiers. Il y a des sigles bizarres, je ne comprends pas tout, mais j'avoue que c'est passionnant. Mais maintenant, ils se méfient. Il faut dire que je me suis fait surprendre l'autre jour.

 - mé kes'y regar'de l'aut, là ?? hey M'chel, viens v'oir !

- Quoi ? Hé toi, kestu f'ous ? t'a pô l'droit d'reg'rder nos ca'hiers. »



Je suis beaucoup plus discret maintenant. Je suis tout le temps sur les nerfs, je veux éviter la moindre faute qui pourrait me coûter cher. Quand je rentre chez moi, je suis épuisé nerveusement. Heureusement, il y a Irène. Elle vient me voir chaque soir. Elle dit qu'elle se sent seule. Et moi, je suis très heureux. Sauf que … Je l'aime, et je ne sais pas comment lui avouer mes sentiments.





Parfois, je reçois des coups de fils. C'est des commerciaux le plus souvent. « Monsieur Thefirst, laissez moi vous proposez la dernière cuisine Mischdt. Prix exceptionnel Monsieur Thefirst.

- Et moi, laissez moi vous dire que vous perdez votre temps. Si j'avais les moyens d'investir dans une cuisine, ça se saurait. »

Je n'attendais pas grand chose de ces coups de fil. Ils ne me proposaient que des choses dont je n'avais pas besoin, ou pas les moyens d'acheter. En plus, comme par un fait exprès, c'était toujours au moment où je suis le plus occupé que j'entendais la stridente sonnerie du téléphone. Un jour où j'étais plus qu'agacé, un pressentiment m'a forcé à me lever de mon siège et à aller répondre. J'ai décroché.


- Allo ?
- hsniuhfhfnhdsfm….
- Allo ?
- Je sais qui tu es, je sais où tu vas, je sais d'où tu viens, je connais ton passé et ton avenir.
- Mon passé ? Quel passé ? Avant que je sois abandonné? 
- Ufhnuiscauigfnifgi…….
- Allo ? Allo ? S'il vous plait, dites-moi ?! Je vous en supplie ! J'ai besoin de savoir ! 

Bip, bip, bip …. L'homme avait raccroché. J'ai du m'asseoir, la tête me tournait. Les questions se bousculaient dans ma tête. Il disait savoir. Il devait avoir connu mes parents. Mais, qui était ce ?




Le lendemain, j'accueillais Irène avec la plus grande joie. 

- Oh Irène bonjour !
- Bonjour Robert, comment vas-tu ?
- Oh très bien ! Tu ne devineras jamais ce qui m'arrive ?
- Non. Quoi donc ?
- Quelqu'un sait qui sont mes parents !
- Oh …
- Tu n'es pas heureuse pour moi ?
- Bien sur que si Robert, ne me fais pas dire ce que je n'ai pas dit.
- Alors ? Qu'est ce qu'il y a ?
- Et bien, cela fait trois mois que tu es là Robert. Au bout de trois mois, j'ai aussi reçu un coup de fil bizarre. Il me disait que ma famille allait bien et qu'ils savaient qu'un jour, on se retrouverait. Et tu vois, ça fait sept ans que j'attends. 


Je n'ai plus rien dit. Je me sentais abasourdi. Qu'est ce que ça voulais dire ? En même temps, j'en voulais un peu à Irène de m'avoir ramené sur terre. L'espoir fou qui était né en moi, de retrouver ma famille, m'avait dit au revoir en l'espace de quelques secondes. Je ne savais pas comment réagir. J'ai demandé à Irène de me laisser.

- S'il te plait, j'ai besoin de réfléchir … Ne le prends pas mal …
- Je comprends Robert, ne t'inquiètes pas, je reviendrais demain. Passe une bonne soirée.


Le lendemain, à son arrivée, je l'ai prise dans mes bras, et je l'ai serrée très fort contre moi.

Pardonne-moi pour hier. Mon espoir était stupide. Je n'aurais pas du te renvoyer.
- Oh Robert, j'ai connu la déception que tu as du ressentir. Je sais ce que c'est. Et parfois, j'y pense aussi tu sais. Au fond de moi, il y a toujours ce petit espoir. Et peut être qu'un jour ? On ne sait pas tu sais. Il se passe des choses tellement étranges ici.
- Irène, merci. Merci de me remonter le moral.
- Ce n'est rien Robert. J'ai eu la chance de connaître mes parents. Mais toi, toi, tu n'as rien …
- Si, j'ai quelque chose Irène. Je n'ai peut être plus ce que j'avais, mais ici, j'ai gagné ce qu'il y a de plus précieux en ce bas monde. L'amour.
- L'amour ?
- Oui, l'amour … Irène, je … Je … Je crois que je t'aime …




S'ensuivit un baiser, notre premier baiser, promesse de lendemains heureux…






Quelques jours plus tard, nous passions la soirée à rigoler ensemble. Comme deux ados, nous retrouvions les premiers émois de cette merveilleuse période, les premiers amours, les premières inquiétudes. J'étais vraiment heureux. Il me semblait que mes névroses et obsessions s'éloignaient de moi, me laissant profiter de ces instants de bonheur. Je flottais sur mon petit nuage. A la fin de la soirée, Irène se leva.

- Je dois m'en aller Robert, il se fait tard.
- Irène, non. Je veux dire, veux-tu rester ?
- Ce soir ? Oh Robert, mais tu n'as qu'un lit une place !
- Pas seulement pour ce soir. Je peux revendre mon barbecue. J'achèterais un lit deux place. En attendant d'avoir quelque argent, nous dormirons à la belle étoile s'il le faut.
- Robert, qu'est ce que tu veux me dire ?
- Simplement que j'aimerais vivre avec toi. Veux-tu emménager Irène ?
- Oh Robert ! Bien sur ! Je t'aime. Nous allons être heureux, n'est ce pas ?
- Oui. Sans aucun doute.
- Mais ne t'inquiète pas pour l'argent ! J'économise depuis des années ! J'ai un bel apport !
- Waouh 18000 simflouz ! Comment tu as fait ?
- Je n'ai pas beaucoup de besoins. La location de mon appartement n'était vraiment pas chère.



Ainsi, grâce à l'apport d'Irène, nous avons pu réaménager ma petite maison, rajouter des pièces, des fenêtres, racheter des meubles. Ce qui allait nous permettre de vivre un peu plus confortablement.



Quelques jours plus tard, Irène faisait des recherches dans le journal. Elle n'avait rien remarqué de spécial, quand soudain, un article attira son attention. Un petit encart, dans la rubrique nécrologie :


« Madame Lamy Ginette, et ses filles, Aurélia, Blandine et Irène, ont la tristesse de vous faire part du décès d'Alain Lamy, à l'age de 93 ans. »



- Oh mon dieu ! Robert !

- Qu'y a t il ma chérie ?

- Regarde, regarde cette annonce. Robert ! C'est mon père ! Et ils me citent sur l'annonce ! Robert, je suis partie il y a 7 ans, il n'avait pas 86 ans à l'époque mais 50! Je ne comprends plus rien ! Oh mon dieu !
- Calme-toi, Irène, calme-toi. Il y a certainement une explication rationnelle. Comment sais tu que c'est ton père ?
- Mais regarde, il y a sa photo en dessous ! C'est lui ! Je le sais, je le reconnais ! Mon dieu, il a l'air vieux !
- Allons, allons, ne t'inquiète pas, je te le répète, il y a certainement une explication.



Je disais cela pour la rassurer, mais moi non plus, je ne comprenais pas. Et, en plus de ça, j'avais peur. Encore une sensation que j'éprouvais pour la première fois. Qu'est ce que c'était cette histoire encore !