lundi 29 octobre 2018

RT : Episode 4 - Suite Logique



Tous les soirs, je pars au boulot. Chance ou pas, je ne sais pas, toujours est il que c'est Constantine qui me conduit au boulot. Je ne la supporte plus. Elle passe son temps à me faire du gringue, et pour moi, qui suis d'un tempérament fidèle, j'attends avec une impatience non dissimulée le moment où j'aurais enfin ma propre voiture. En attendant, je subis ses bavardages. Une fois arrivé, c'est toujours la même histoire. Ça fait des mois que j'attends une promotion. Je perds patience. Je n'aurais jamais imaginé que ça prenne aussi longtemps. Plus le temps passe, plus je vois mon rêve de devenir savant fou s'évanouir. J'ai pourtant fait des efforts pour m’intégrer pourtant. J'ai une amie. Jeanne. Je la vois relativement souvent, nous nous entendons bien. Irène n'est pas jalouse, c'est aussi une amie à elle. Et puis, elle est en relation aussi avec un certain Abdel Bailly. J'y pense parfois: Est ce qu'elle est déjà sortie avec lui ? Que s'est il passé entre eux ? Serais je jaloux ? Elle me dit que si elle avait du sortir avec lui, elle l'aurait fait depuis longtemps. Certes. Mais cela ne me rassure qu'à moitié. Elle a l'air de lui plaire. Je fais confiance à Irène, mais pas à cet abruti. Il a le regard louche et vicieux. Mon petit gars, je t'ai à l’œil. Au labo, Michel me regarde d'un drôle d’œil lui aussi. Je ne lui fais pas plus confiance. J'ai réussi à faire une photocopie de son cahier, ce qui me permet de l'étudier en toute tranquillité, sans craindre quoi que ce soit. D'ailleurs, j'ai remarqué quelque chose de louche: une sorte de trace sur la photocopie, on dirait des lettres. Avec une loupe, j'ai examiné mon papier, malheureusement, je n'ai pu en tirer aucune conclusion, j'ai été interrompu prématurément.


A la maison, Irène est obsédée par ce petit papier vu dans le journal. Elle passe ses journées à chercher la moindre information sur internet. Pour l'instant, elle n'a rien trouvé, mais je ne doute pas qu'elle y arrive. Elle essaye de chercher des informations sur les éventuels passages temporels, sur les dimensions parallèles, mais il n'y a rien. Ça n'existe pas. Et je vous avoue que quand je la trouve plongée dans sa science fiction, je me demande si elle n'a pas un peu perdu la boule. Oh, ce n'est pas méchant, mais elle a tellement besoin de retrouver un lien avec ses parents ... J'ai un peu peur que ces recherches ne la frustre. Elle est bien allée à la bibliothèque, mais, à moins d'un miracle, rien ne transparaît, pas une piste, pas un indice. Elle pleure souvent le soir. J'ai beau essayer de la consoler, j'ai l'impression de ne pas être capable de soulager sa peine:
- Oh Robert, tu ne sais pas ce que c'est d'être aussi prêt et aussi loin d'eux ! Ils me manquent tellement.
- Je le sais. J'ai bien conscience de ce que tu vis. Mais je ne sais pas comment t'aider.
- Je suppose qu'il n'y a rien à faire. J'ai envie d'abandonner. Je cherche depuis des jours, et je ne trouve rien.
- Es tu allée au journal qui a publié l'encart ?
- Oui. Ils m'ont donné le papier qu'ils ont reçu. Mais ils ont reçu cette annonce avec un mandat spécial, ils n'ont aucun moyen de savoir qui l'a envoyé. Le seul petit mot qui accompagnait l'envoi était une demande de publication. Il n'y a rien d'autre. Pas la moindre petite mention sur l'expéditeur.

A ces mots, je compris qu'elle avait abdiqué tout espoir. Et le soir même, je l'entendais pleurer à chaudes larmes au lit.


En rentrant du boulot ce jour là, j'avais la ferme intention de faire oublier ses déboires à Irène. J'étais passé au centre ville, faire les bijouteries. Et j'avais trouvé LA bague, qui, je le savais, ne manquerais pas de lui faire plaisir. Ému, la gorge nouée, je me suis mis à genoux devant Irène.

- Irène, ma mie, nous sommes très heureux ensemble depuis quelques temps, alors, je te le demande à genoux, veux tu devenir ma fiancée ?
- Oh mon dieu, Robert, mais oui, évidemment que oui !

Et voilà, nous nous sommes fiancés ! Quel bonheur ça a été ! Irène s'est empressée de me sauter dans les bras, de me couvrir de bisous, de me susurrer des mots doux dans l'oreille. Nous avons fêté dignement ces fiançailles intimes bien évidemment, et avons discuté de notre avenir. Oui, nous allons nous marier, oui, nous allons avoir des enfants, oui, nous avons les mêmes projets ! Que de grands bonheurs nous attendent ! Si, toutefois, le mystère de notre destin veut bien nous laisser tranquille ! Car je sens bien que cette histoire travaille encore Irène et moi, moi, j'ai toujours dans un coin de ma tête le mystérieux coup de téléphone. Nous n'avons toujours pas avancé d'un pouce, aucune explication plausible, mais pour ce soir là, nous avons laissé tout ça de coté, et n'y avons plus pensé.




Nous avons acheté notre première voiture quelques jours plus tard. Certes, ce n'est toujours pas l'équivalent de ce que j'avais en arrivant ici, mais au moins, je pourrais aller au boulot sans voir Constantine. Elle a des sièges, un volant, un moteur et des roues, et même si elle tousse parfois, elle roule. Je ressens la même excitation qu'il y a quelques années en touchant mon premier salaire. Irène est ravie également. Pour cette férue de livres, je sens les virées à la bibliothèque poindre leurs nez ! C'est une sensation extraordinaire de redevenir libre d'aller et venir. Pour fêter ça, j'ai emmené Irène au restaurant au centre ville. Nous avons passé une excellente soirée. Elle a pris le volant pour rentrer, j'étais bien gai dirons nous. Je suis assez fier de ce que je suis devenu ici. Une fiancée, un job, une petite maison, une voiture, sans tricher, très loin des magouilles et mensonges de ma première vie. Je ne me croyais pas capable de vivre une vie simple et sans fioriture, je me redécouvre, et c'est formidable. Et surtout, moi l'homme froid et sec que j'étais a laissé la place à quelqu'un d'humain, capable de ressentir des sentiments. Chose extraordinaire, je me suis même habitué à la façon de parler d'ici.



Chaque jour qui passe me rend plus amoureux d'Irène. Elle me complète, elle me fait me sentir bien. C'est ça l'amour ? Je ne manque jamais une occasion de lui montrer, c'est important d'avoir des gestes d'affection entre nous, surtout si l'on veut que notre couple dure. Je ne sais plus où j'ai lu ça, mais je l'ai lu, et je sais que c'était une revue plus que sérieuse.

- Irène ?
- Oui, Robert ?
- Je me demandais ... Veux tu un grand ou un petit mariage ?
- Oh ! Euh ... Dans l'intimité, je préférerais ! Je déteste être mise en avant !
- Je le sais bien ! Moi non plus je n'aime pas ! Mais je préférais te le demander avant au cas où...
- Robert, qu'est ce que tu prépares ?



- Robert, veux tu devenir mon époux ?
- Oui Irène ! Irène veux tu devenir mon épouse ?
- Oui Robert, je le veux !



Et voilà, nous sommes mariés ! Mon Irène Lamy est devenue Madame Irène Thefirst. C'est la première fois de ma vie que j'ai une vraie famille, et ça me fait tout drôle. Je ne sais pas si j'avais envie de me marier, mais je n'ai pas eu le choix. Il fallait le faire. Mais, j'en suis heureux finalement, même si j'ai mis du temps à me faire à l'idée. Tout est allé très vite ensuite. J'ai enfin eu une promotion, et Irène et moi avons parlé de faire un bébé. Pourquoi pas ? Je ne suis pas contre, bien au contraire !

Mais quelque chose devait me perturber le lendemain, au point de reporter le projet de bébé.


Le lendemain, je recevais un coup de fil de mon amie Jeanne.

- Robert ? Ah c'est toi, je suis très heureuse de t'entendre !
- Jeanne ? Qu'est ce qui t'arrive ? Tu as l'air inquiète ?
- J'ai de quoi Robert. Je suis suivie.
- Suivie ? Par qui ?
- Par qui, je n'en sais rien. Pourquoi, je n'en sais rien non plus. J'ai peur Robert. C'est un homme. Brun. Il me regarde avec des yeux mauvais, tu ne peux pas savoir. J'ai peur de rentrer chez moi.
- Jeanne, où tu es ? Je viens te chercher.
- Non, tu ne peux pas.
- Jeanne, tu es mon amie. Dis moi où tu es ? Je veux t'aider.
- Je te rappelle plus tard Robert, ne t'inquiète pas, je vais au poste de police, je te téléphone de là bas.
- Oh Jeanne ...


EPISODE 5

EPISODE 3

jeudi 18 octobre 2018

PF - Episode 2 : La dure vie de Josyane


Quand Philibert est rentré, Josyane a failli se sentir mal.
- Philibert, où étais tu ?
- Ben, il a bien fallu que je trouve du boulot grognasse.
- Et alors ?
- Alors tu me les brises Josyane ! Je travaille, de le savoir devrait te suffire !
Mais la pauvre Josyane avait vraiment besoin (et envie) de savoir où il était allé. C'est à contrecœur que Philibert lui avoua.
- Mais Philibert, chez les gangsters !
- Ben oui, chez les gangsters, ils paient plus que tout le monde !
- Mais la police va te mettre en prison !
- Mais tu crois que j'y aie pas pensé imbécile !
Philibert hurlait presque.
- Mais moi, je suis pas une espèce de trouillarde qui n'oserait pas mettre la patate qui lui sert de nez dehors !
Pauvre Josyane, chaque jour, son malotru de mari lui faisait sentir qu'elle n'était ni belle, ni jolie.
Et après, on s'étonne qu'ils soient séparés chez Jean-José.
Philibert était très énervé, après toute sa famille. Surtout que dans sa chambre, Madisonneuuuh hurlait.
- Va me faire taire cette braillarde, j'ai la tête qui va exploser avec ses cris de putois.


La pauvre Josyane se coltinait toujours le sale boulot, de consoler les gosses quand ils pleuraient, changer les couches (je ne touche pas ces sacs à merde moi disait Philibert), leur donner à manger, les amuser (parfois seulement). Et en plus, elle devait faire le ménage, les lits, ranger la maison, faire les repas. Et même en faisant tout ça, Philibert n'était jamais, mais au grand jamais, content. Et la pauvre Josyane avait dû trouver du travail, car il n'était pas question, en plus, que Josyane reste sans rien faire à la maison.
- Nan, parce que le feuilleton la clinique des trois docteurs, ça suffit hein, avait-il asséné.
Et il avait une autre raison, une excellente raison à ses yeux pour que sa femme ne reste pas chez eux.
- Parce que tu comprends, avait il dit à son frère, si je peux emmerder les autres en leur envoyant cette défrisée du cortex, ça sera pas plus mal.
Pauvre Josyane ! Quelle vie ! 


Le téléphone sonna et Philibert répondit. C'était son frère.
- Tu tombes bien toi.
- Comment tu vas ?
- J'me sens comme un sapin sans épine. J'ai pu piquer personne aujourd'hui.
Excepté la pauvre Josyane, Philibert. Mais Josyane, c'est un détail hein ...
- J'voulais t'annoncer un truc.
- Quoi ?
- J'ai rencontré quelqu'un.
Alors là, Philibert est tombé des nues. S'il y avait bien un truc auquel il ne croyait absolument pas, c'était bien que Jean José sorte avec quelqu'un.
Et je dois bien avouer que moi non plus !
Et s'il y a bien un truc qu'il ne pouvait pas faire, c'était de lui dire qu'il était content pour lui.
- Engrosse-la et quitte-la !
- Hein ?!
Comme d'habitude, tout en subtilité.



Sadie ... Sadique ?
Bref, ce n'était donc pas un mensonge ! Jean-José a vraiment quelqu'un, aussi surprenant que cela paraisse ! Et il n'y a pas que chez Philibert que ça a fait jaser !
Sadie a dû essuyer bien des commentaires !
- Non, mais Sadie, tu ne vas quand même pas sortir avec lui !
- Non, mais Sadie, tu as vu sa tronche de cake !
- Non, mais Sadie, il ressemble à un rat qui serait passé sous les roues d'une voiture !
- Non, mais Sadie, il n'a pas l'air bien intelligent en plus ...
- Non, mais Sadie, il n'est ni beau, ni riche, ni gentil, ni intelligent !
- Non, mais Sadie, tu lui trouves quoi en fait ?


Il faut croire que l'interdit, c'est vraiment quelque chose de stimulant, car non seulement Jean-José et Sadie n'ont pas rompu, mais cela a renforcé leur relation. Et la question que tout le monde se pose "est ce que ça va durer" n'a toujours pas de réponse ...


Et moi, je me demande ce qui ne va pas chez moi pour que je n'arrive pas à caser Jean-José, il y arrive très bien tout seul ! 



Et oui, quand l'amour est là, tout va, quand l'amour est là, tout va, quand l'amour est là tout va (sur l'air d'astérix XD).


Josyane avait attendu que Philibert file au boulot. Les mioches braillaient toujours, mais elle s’en fichait. La pauvre avait caché son test de grossesse. Si Philibert tombait dessus, il allait rentrer dans une rage folle. Et Josyane avait très peur des colères de son mari. Il cassait tout, les assiettes en premier.  Elle allait avoir un congé maternité, mais c’était des promotions de moins, et ça non plus, Philibert n’aimerait pas. Mais elle était tout de même contente. Elle aimait les bébés, et en voulait d’autre. S’il le fallait, elle tiendrait tête à son mari. 

Episode 3

Episode 1

mardi 2 octobre 2018

JT - Episode 2 : Ça s'en va et ça revient



Le facteur a fini par me laisser seul, méditatif. Même au festival, il n’y avait personne. C’était la loose totale. Le gouvernement aurait dû me payer pour emménager ici, pas l’inverse !
Pour mon travail, je devais augmenter ma logique, et quoi de mieux pour ça que de résoudre des énigmes d’échecs. Je suis resté longtemps au parc : le temps de voir, en vrac, une biche, un serpent, un cheval sauvage, des insectes divers et variés, mais rien, strictement rien, qui ressemblait à des humains. Heureusement, mon chef m’appela.

-         - Je t’ai trouvé un collègue !
-         - Alléluia !


A nous deux, on arrivera peut-être à repeupler cette ville ! 

Le lendemain, je retournais au festival (après le travail, bien évidemment, vous croyez quoi ?). J’étais de bonne humeur, mon collègue s’avérait être très sympa. J’avais enfin rencontré ma femme de ménage (je croyais que c’était un ectoplasme), et ma première étoile de célébrité m’avait valu de croiser le regard du paparazzi la plus sexy de la ville.
En arrivant au festival, j’arborais donc un immense sourire, celui de l’homme à qui tout réussi. Finalement, ma chance a continué, puisque je rencontrais un autre personnage de chair et de sang.
L’homme m’a hélé.

- Dis, tu fais du patinage avec moi ?
- Oh, ok, pourquoi pas, je n’en ai jamais fait, mais bon ...
- Accroche-toi à moi, tu vas voir c’est facile.

Un gamin, sorti de nulle part, se mit à rigoler en nous voyant !

- Oh les amoureux, oh les amoureux !
- Fiche le camp gamin ! 


J’ai pris un peu trop confiance en moi. J’ai tenté un salto arrière double piqué sur la jambe droite … et ça a fini en plat de la mort qui tue, entraînant mon compagnon par terre au passage.

-         -  Non, mais t’as fait quoi là mec ? Ne t’avise pas de recommencer !
-         - Ah ça va hein, je me suis fait mal mine de rien avec ces bêtises.
-         - Tu veux que je t’emmène à l’hosto ?

Je l’ai regardé d’un drôle d’air. Il était peut-être vraiment là pour draguer après tout … Il avait l’air sympa, certes, mais je préfère à 100% les filles. D'ailleurs, dans cette foutue ville, il n’y en avait pas beaucoup. Je me suis senti déprimé. Je me suis relevé, ai salué mon compagnon, et suis retourné sur mon terrain, le cœur lourd. La chance était terminée. Du moins, pour aujourd’hui. 


Mine de rien, avec l’argent durement gagné ces derniers jours, j’ai enfin pu construire des murs et un toit. L’automne était arrivé, et avec lui, les premiers frimas. -1° la nuit dernière. Je l’ai échappé belle.
Evidemment, l’installation est plus que sommaire, mais j’ai pu investir dans un vrai lit, ce qui apporte un confort certain. C’est génial de voir que je progresse, et au moins, je commence à apprécier, si ce n’est la ville, au moins le terrain sur lequel je vis. Si un jour je deviens millionnaire, je pense qu’il y a la possibilité de faire une très belle maison. 



Fort d’une deuxième promotion nouvellement obtenue, j’ai décidé de faire contre mauvaise fortune bon cœur, et d’aller visiter la ville. Si je m’adaptais à mon terrain, rien ne dit que je ne pourrais pas le faire aussi avec la ville. Bien m’en a pris. J’ai rencontré la plus jolie créature que j’ai jamais vue. Arlène. Le courant est tout de suite bien passé entre nous. Son seul défaut : être un vilain paparazzi.
Enfin, non, je me trompe. En fait, son métier n’est (presque) pas un problème, en revanche, elle me parle deux minutes et se barre en courant, sans prévenir, ni dire au revoir, bien évidemment. Je ne sais pas si elle est très bien élevée en fait. Mais elle est tellement jolie que je suis prêt à (presque) tout lui pardonner. 






















Arlène est venue me voir le lendemain à mon travail. J’ai eu le souffle court, le cœur battant, et des papillons dans le ventre. Je ne sais pas si je suis en train de tomber amoureux, mais ça en a tout l’air.
A tel point que j’ai accumulé gaffe sur gaffe.

- C’est pas mal ton boulot, comme ça t’es agent de circulation ?
- Et oui, je viens d’être promu.
- Cool, je  voudrais pas être médisante, mais t’as pas l’air de rouler sur l’or.
- …
- Te vexe pas, va. T’es chou. Ça m’arrive d’envoyer des piques, c’est mon signe astrologique qui veut ça, je suis scorpion.
Je déteste les insectes, je les écrase, comme des cafards.

Evidemment, elle s’est barrée, sans rien dire. Comme d’habitude. Quoi que là, je me suis demandé si c’était pas ma faute.

EPISODE 3

EPISODE 1

lundi 24 septembre 2018

JJF - Episode 1 : On s'installe


Jean José s'était donc installé dans une petite maisonnette, à Twinplouc. Mais en arrivant sur place, il eut la désagréable surprise de trouver sa maison déjà occupée. Il ne savait pas quoi faire.

- Ben, c'est qui lui ?

Jean José ne brillait pas par son intelligence c'était le moins que l'on puisse dire. De fantômes, il n'avait jamais entendu parler. Il était au bord des larmes. 

Et bien Jean-José, que t'arrive-t-il ?

Y'a quelqu'un chez moi ...

Ben oui, c'est Toma Lima. Il était là avant.

Tu ne veux pas le faire partir ?

Il m'a regardé avec ses incroyables yeux de veaux, l'air de me supplier de le sortir ce gourbi.

Ben, non, là, je ne veux pas te faire sortir de là, et de toutes façons, tu n'as pas les moyens d'en sortir ! Travaille si tu veux une plus jolie maison !

Il est allé chercher du boulot. Dans le médical. C'est une manie, dans cette famille, de vouloir aider les autres ? Remarquez, pourquoi pas, ils ne pourront que se sentir plus beau en sa présence !  C'est toujours bon à prendre pour le moral ! Et quand il est revenu, fatigué et blême, un autre fantôme, Aurélien Jessaipluquoi, avait pris sa place dans son lit. C'est en faisant peine à voir qu'il s'est allongé pour une petite sieste sur le canapé. Je n'avais jamais eu autant pitié d'un de mes sims ! 





















Au bout de quelques heures, Jean-José s'est réveillé, l'estomac dans les talons. Il a beuglé comme un putois.

- J'ai faiiiimmmmmmmmmm !!!!

Aie ! Maman Foulecan n'a pas parfait votre éducation à ce que je vois !

Mais de quoi je me mêle ? Maman était juste parfaite !

Bon, et bien, pourquoi tu ne vas pas chercher dans le frigo de quoi te sustenter ?

Je sais pas cuisiner !

Nous voilà bien !

Comme il n'avait pas l'air de vouloir se bouger les fesses, je l'ai envoyé, de force, au frigo.






















Il m'a regardé, de nouveau avec ses yeux qui fendraient le cœur à une statue de pierre. Je sentais que la cuisine serait très compliquée pour lui. Il ne savait absolument pas quoi faire.































J'avais pas tort ! Sa première tentative se solda par une catastrophe ! Et le pire, c'est qu'au grand jamais, il n'aurait bougé pour éviter de brûler vif !

Jean-José ! Mais bouge de là, tu ne peux pas, tu ne DOIS pas mourir maintenant ! Ah bah ça y'est, mon histoire est terminée, Jean-José est mort !































Heureusement, béni des dieux, le bôoooooooooo pompier arriva !

Matt Shcik hein ... 

Jean-José, toujours hystérique, le regarda éteindre le feu, c'était pourtant l'heure d'aller au travail !
Puis le pompier se tourna vers moi.

- Il ne veut rien écouter, alors je m'adresse à vous. Il faudra lui dire de faire attention la prochaine fois.

Oui chef ! Mais la prochaine fois, c'est peut-être moi qui mettrais le feu à la maison hein XD. Bon, c'est pas tout ça, mais Jean-José, si tu veux sortir de cette maison, il faut que tu ailles au travail !































Un orage avait éclaté entre temps (il ne manquait vraiment que ça), et Jean-José est arrivé tout trempé (et en retard) à son travail !

Débrouille toi comme tu veux Jean-José, mais il faut que tu bosses dur. Si on pouvait avoir une maison plus sympa ...






























Bon évidemment, avec Jean-José, c'était pas gagné. J'ai comme un gros doute tout à coup, que va-t-il se passer s'il ne réussit pas à trouver chaussure à ton pied ?












Du côté de son frère, ça n'a pas l'air de s'arranger non plus ...














Vraiment pas ...





















Je ne dirais pas qu'il y a un fond de vérité, non, non, non ...















L'issue était fatale.

































Il n'y en a pas un pour rattraper l'autre ... 




















Les jours se suivent ... Bon sang, mais comment je vais faire !!!













On fait parfois de drôle de rencontre ... 















C'est pas comme ça que tu vas y arriver mon gros grand !




















Pour lui remonter (un peu) le moral, je décide de l'inscrire sur meetsims, le site de rencontre en ligne. Et, surprise XD ! 

EPISODE 2

INTRODUCTION

samedi 22 septembre 2018

CD : Episode 3 - Ce qu'il est ...



Nicolas: Alors ? Ca te plait ?
Belinda : Oh, Honey, cet endroit est absolument cute !
Nicolas: Content qu'il te plaise !
Belinda: Nous devrons l'aménager de façon absolument perfect ! Que dirais tu d'engager un décorateur d'intérieur ? Peter en connait un absolument wonderful !
Nicolas: Je te laisse choisir la déco Bel ...
Belinda: Oh thank you, y're so nice with me ...
Nicolas: Bon, faut que j'aille me changer.
Belinda: Why ? You have promise ...
Nicolas: I know. Mais ce n'est que partie remise. Je dois partir, j'ai le conseil d'administration de la boîte à 14h.
Belinda : That's Ok. Mais reviens vite, ou je risque d'être jealous, trésor ....
Nicolas: A plus tard.




Louise: Ah Monsieur Roux, vous voilà ! Messieurs Thornton et Perigon vous attendent dans la salle de conseil.
Nicolas: Merci Louise. Vous avez des messages pour moi ?
Louise: Belinda Sunder a appelé trois fois en dix minutes.
Nicolas: Belinda ? Je suis désolé qu'elle vous aie dérangé Louise.
Louise: Manifestement, elle n'a pas beaucoup de savoir vivre.
Nicolas: Je sais que vous ne l'aimez pas beaucoup Louise.
Louise: Je pense que vous méritez mieux Monsieur Roux, c'est tout.
Nicolas: Et que voulait elle ?
Louise: Vous dire qu'elle vous aimait.
Nicolas: C'est tout.
Louise : Monsieur Roux, pourquoi vous ne lui dites pas que vous l'aimez ?
Nicolas: Ca ne vous regarde pas ça, Louise.
Louise: Vous pourriez me faire une confidence, à moi, qui supporte votre mauvais caractère.
Nicolas: Vous voulez être renvoyée ?
Louise: Certes non.
Nicolas : Alors n'en parlez plus, s'il vous plait, Louise.




Nicolas : Mesdames, Messieurs, bonjour ...
Steven Thornton : Ah ! Voilà notre requin ! Anna, laissez moi vous présenter notre directeur financier, Nicolas Roux.
Anna: Enchantée.
Nicolas : De même.
Henri Perigon : Nicolas, je voulais commencer la séance par vous adresser une mention spéciale.
Nicolas: Je n'ai rien fait de spécial.
Henri Perigon : Oh que si, vous êtes arrivé depuis un peu plus d'un an, et vous avez fait économiser plus d'un demi million de dollar à notre entreprise. Je pense que vous pourrez prendre quelques vacances, vous et votre dame.
Nicolas: J'aime travailler Monsieur Perigon, les vacances, on verra plus tard.
Henri Perigon : Quoi qu'il en soit, j'ai d'ors et déjà décidé de vous accorder une conséquente augmentation. Histoire que vous remboursiez votre prêt pour votre loft au plus vite.




Nicolas: Donc, si on augmente notre budget Management, et notre budget publicité, notre bénéfice devrait faire un bon de 25% l'année prochaine.
Anna White: Devrait ?
Nicolas: Oui. Parce que pour le moment, nous n'avons donc pas encore décidé d'augmenter ce budget. J'emploie donc le conditionnel, dans l'expectative d'une réponse.
Anna: Vous n'avez pas peur que la conjoncture économique faiblisse ?
Nicolas: Deux des principaux pays producteurs de pétrole sont dans une situation politique instable et critique. Il y a très peu de chances que la situation se dégrade encore plus, ils sont au bord de la guerre civile actuellement. Cette situation ne va pas influer sur l'économie mondiale. En analysant les indicateurs de croissance, on s’aperçoit que tous les signaux sont au vert, que le taux de change simflouz - dollar joue en notre faveur, et donc, on peut attendre une croissance très forte de l'entreprise. Bien entendu, l'accroissement de notre bénéfice ne peut se faire sans une délocalisation, et une réduction drastique des coûts.
Anna: Seriez vous prêt à annoncer cette merveilleuse nouvelle aux syndicats ?
Nicolas: Bien entendu.




Anna White : Il est très bon votre poulain Monsieur Thornton ...
Steven Thornton : Vous comprenez pourquoi je l'ai débauché à prix d'or de chez Stern et Saunder ?
Anna White : Oh que oui ! Et en plus d'être bon, il est beau garçon ...
Steven Thornton (riant): Il arrive à faire tomber comme des mouches toutes les filles ! Même les plus dures comme vous !
.....
Nadia: Félicitation Nicolas, excellent, comme d'habitude.
Nicolas: Merci Nadia.
Nadia: Tu fais quoi ce soir ? Tu retournes avec ton américaine ?
Nicolas: Il faut bien ...
Nadia : On dirait que c'est une corvée ! Alors que tu vas emménager avec elle ! Pourquoi tu le fais si tu ne l'aimes pas ?
Nicolas: Pose pas cette question Nadia, s'il te plait ...




Belinda : Honey, j'ai fait venir le décorateur de Peter cet après midi ! Il m'a tout installé !
Nicolas: C'est ... blanc.
Belinda: Yes, that's my favourite colour.
Nicolas: C'est bien, ça me va t'en fais pas.
Belinda: Tu en as mis du temps darling ... J'en ai marre que tu fasses des heures sup au boulot !
Nicolas: Bel, si tu veux vivre dans l’opulence comme tu le fais aujourd'hui, vaut mieux que je bosse dur.
Belinda: Honey, j'ai vu tes comptes. Tu as largement de quoi être rentier.
Nicolas: Comment ça tu as vu mes comptes ?
Belinda: Daddy m'a donné tes relevés.
Nicolas: Je n'apprécie pas du tout Bel. Ne t'avises pas de refaire ça. Jamais.
Belinda: Oh, I'm so sorry Nick, I promise, je referais pas ça. Jamais.
Nicolas: T'as intérêt.
Belinda: Honey ?
Nicolas: Oui ?
Belinda: Je t'aime.




Belinda : Honey ?
Nicolas: Quoi encore ?
Belinda: Pourquoi tu me réponds jamais quand je te dis I love you ?
Nicolas: Me casse pas les pieds avec ça. Je t'ai dit que je te le dirais quand je serais prêt.
Belinda: Ca va faire 4 mois nous deux, et t'es pas prêt !
Nicolas: Rappelle moi quel age tu as ?
Belinda: Honey, you know it. I'm 29.
Nicolas: Et moi, j'ai 34. Et j'ai surtout pas envie me prendre la tête avec ca.
Belinda: Heureusement que le mariage, c'est question d’intérêt. Daddy a demandé quand tu comptais me demander en mariage.
Nicolas: Je croyais que le mariage, c'était une histoire de sentiments.
Belinda: Honey, ça fait bien longtemps que tu n'as plus de sentiments ... Tu peux virer 200 personnes dans ta boîte sans que ça ne te fasse ni chaud ni froid.
Nicolas: Et t'es amoureuse d'un type comme moi ?
Belinda: Yes !
Nicolas: Mon père a grandi dans une cité de Seine Saint Sims. Ma mère a grandi dans un château de Sessac. Ils n'étaient pas du même monde, mais ils se sont rencontrés, se sont aimés, et ils s'aiment toujours comme au premier jour.
Belinda: Tu as de la chance. Mes parents sont divorcés.
Nicolas: J'ai toujours rêvé de finir comme eux. Mais t'as raison, mon métier m'a fait oublier d'être un mec bien. Les mecs, je sais pas ce que vous faites en ce moment, mais je donnerais tout pour revenir vingt ans en arrière ..


EPISODE 4 

EPISODE 2